Castelet is not dead

Dans un théâtre de marionnette, reconnaissable par toutes et tous depuis Polichinelle et Guignol, les personnages sont ici un keupon crêté, un robot assistant de vie, un millionnaire charlatan, un fashionista, une finess girl, des i-marionnettes. Cette harde nous questionne avec humour sur l’humain que nous souhaitons devenir.
Monstruosités attirantes et prometteuses, ces marionnettes exultent parfois, crachent leur colère souvent, invoquent le punk, lèvent le poing et tentent de nous aider à envisager des futurs désirables, sous leur air carnavalesque.
La cie Arnica propose dans l’espace public, une succession d’histoires courtes nous invitant à penser le temps de mutation dans lequel nous sommes. Entre phrases philosophiques et coups de bâtons, trois marionnettistes s’emparent de notre rapport aux nouvelles technologies, à l’intelligence artificielle mais également aux êtres vivants qui nous entourent.

Dirigée par Emilie Flacher, la cie Arnica déploie un projet esthétique singulier à la croisée de la marionnette, des écritures contemporaines et du théâtre pour raconter notre monde en mouvement. Révéler les histoires intimes qui rencontrent la grande histoire, interroger les choix qui nous incombent est au cœur de sa démarche qui associe théâtre de marionnettes et récits d’aujourd’hui.