Adapter un conte pour la scène

Familiarisation

1. Choisir un conte et le lire plusieurs fois, seul, ou à plusieurs, à voix haute pour en apprendre les principaux ressorts.

2. Réfléchir à ce que l’histoire raconte, qui sont les personnages, et à ce qui nous plaît le plus dans le conte, et en parler. Il peut y avoir un personnage, un élément ou un passage qui nous touche particulièrement. C’est de là qu’on pourra choisir comment l’adapter d’une façon personnelle.

Découpage

1. Découper le conte en séquences ou en scènes principales en tenant compte des situations, de l’action, des changements de lieux, des arrivées et départs des personnages. (Possibilité de changer la chronologie et le déroulement de l’histoire si c’est un choix qui est motivé et intéressant.)

2. Travailler à l’obtention de la liste des scènes : textes à dire par un narrateur, dialogues et monologues pour les personnages.

Ecriture

1. Pour les répliques, s’inspirer des phrases des contes qui comportement souvent les paroles des personnages, ou inventer d’autres façons de parler.
ou 
1bis. Improviser les scènes avant d’écrire les textes.

Lecture de la pièce

1. Lire ensuite chaque scène à voix haute pour les faire sonner et ne pas hésiter à réécrire

2. écrire aussi les didascalies de chaque scène pour préciser la situation et donner des indications sur les personnages.

3. A la fin du travail d’écriture, lire la pièce devant un petit groupe pour vérifier si l’histoire est compréhensible et si le texte sonne bien.

Alternatives et variantes

• Écrire l’adaptation d’un conte dans une version parodique, détournée, actualisée, poétique…

• Écrire l’adaptation d’un conte en se plaçant du point de vue d’un personnage ou d’un objet.

• Écrire, en s’inspirant de plusieurs contes, des rencontres entres personnages ou des « salades » de contes (mélange de plusieurs contes)

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Source : L’atelier est issu de La Fabrique à théâtre - Franek Claire, Beaudout Ghislaine
En 2013, le Théâtre Massalie accueillait le spectacle Dans le ventre du loup, écrit par Marion Aubert et chorégraphié par Marion Lévy adapté du Petit Chaperon rouge. Dans le texte de Marion Aubert point de loup aux dents acérées mais l’auteure fait plutôt la part belle aux sentiments éternels que sont la peur de l’extérieur, le désir de sécurité, la tentation de l’insouciance.

 

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Bibliographie

Quelques versions détournées de contes
Le Petit Chaperon vert de Grégoire Solotareff
Les Trois Petits Loups et le Grand Méchant Cochon d’Eugène Trivizas
Drôle de conte de Marie Haumont

et les Trois petits cochons et leur multiples versions